8 problèmes d'exploitation posés par la vente de granulés de bois en sacs palettisés
La vente de pellets implique une logistique significative et de multiples activités qui prennent du temps, engendrent des impacts sur l’environnement voire affectent la santé des collaborateurs.
Le contexte réglementaire évolue aussi pour réduire la production de déchets d’emballages.
La distribution doit également s’adapter et anticiper les conséquences de la l’augmentation régulière et forte de la consommation de pellet.
Examinons tout cela en détail.
Sommaire
Les coûts cachés de la vente de pellets en sacs
L’espace pour stocker et vendre 🏬
Les palettes de granulés prennent beaucoup de place en réserve ou dans les hangars de stockage.
Si vous avez un hangar dédié, il n’est pas compliqué de calculer le coût au m² consacré au stockage…
Pour tous les magasins qui vendent bien d’autres choses que du granulé de bois, cet espace occupé vient en concurrence avec une foule d’autres produits plus rémunérateurs.
En rayon ou en magasin aussi, le pellet est un produit pondéreux qui prend la place d’autres produits dont la marge au m² est bien meilleure.
A certains moment de l’année, quand la consommation est forte, cela peut même devenir compliqué de trouver la place nécessaire. Et pour ceux qui ont des petites réserves, cet espace est clairement un frein au développement des ventes.
En GSA et GSB, les palettes de granulés sont parfois stockées en plateforme centrale : la rupture de charge et le stockage ont aussi un coût.
Le temps consacré à la manutention🏋️
Vos employés doivent passer du temps à décharger les palettes à la livraison, à les stocker en réserve et à les déplacer éventuellement aussi vers le point de vente (en rayon, en boutique…).
Ce temps à un coût.
Pour en estimer la valeur, utilisez notre calculateur.
La démarque et le temps perdu à cause des sacs percés 🤑 😡
Les sacs plastique sont fragiles. Il n’est pas rare qu’ils soient percés par les fourches des chariots élévateurs ou des pointes qui dépassent sur les palettes, par exemple. Les clients les abîment aussi en rayon.
Bien entendu, le reste des sacs perçés est souvent récupéré, mais ce qui est tombé par terre est véritablement perdu.
Ensuite, il faut encore perdre un peu de temps pour nettoyer.
Essayez de comptabiliser précisément cette démarque. Il n’est pas rare de perdre un sac par palette
Le temps consacré à servir les clients
Il y a plusieurs cas où le chargement des sacs dans le coffre de la voiture des clients est effectué par les employés.
Chez les revendeurs spécialisés en combustibles et bois-énergie, il n’est pas rare que les clients accèdent en voiture dans ou à proximité de l’entrepôt façon “drive”. Bien souvent, les employés donnent un coup de main au chargement des sacs, voire le font systématiquement. Idem dans les drive de la grande distribution.
Certains revendeurs stockent les palettes de sacs de pellet payées d’avance pour le compte de leurs clients qui n’ont pas la place chez eux. A chaque passage il faut contrôler le nombre de sacs retirés et les comptabiliser sur le compte client. Ces formalités prennent aussi du temps.
Les déchets 🚮
Les films plastiques de protection des palettes et les palettes usagées non consignées sont autant de déchets qu’il faut éliminer.
Certes, les plastiques peuvent être recyclés en les confiant à un prestataire spécialisé ou déposé en déchetterie. Mais cela peut coûter un peu d’argent et, là aussi, un peu de temps pour s’en occuper.
Les palettes trouvent souvent une seconde vie, mais là encore, cela prend un peu de temps de les gérer.
On pourrait se dire que les déchets ne sont pas un problème dès lors qu’on a des filières de collecte et d’élimination. Rappelons-nous cependant que les déchets doivent être collectés, transportés et traités, ce qui engendre des consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique.
Le meilleur déchet est donc celui que l’on ne produit pas : un déchet évité vaut bien mieux qu’un déchet recyclé, à tous points de vue.
Le port de charges lourdes 🏋️
Si en Drive ou en entrepôt par exemple, vos employés procèdent au chargement des sacs de 15 kg dans le coffre de la voiture des clients, à force de répétition, ceci peut être la cause de Trouble Musculo Squelettiques (TMS) et tout simplement source de fatigue accrue.
La nécessaire adaptation aux évolutions du contexte réglementaire et de marché
La loi vous impose peut-être de changer ⚖️
L’obligation de vente en vrac est apparue dans la loi en 2021 (article 23 de la Loi n° 2021-1104) :
“Au 1er janvier 2030, les commerces de vente au détail dont la surface est supérieure ou égale à 400 mètres carrés consacrent à la vente de produits présentés sans emballage primaire, y compris la vente en vrac:
- soit au moins 20 % de leur surface de vente de produits de grande consommation,
- soit un dispositif d’effet équivalent exprimé en nombre de références ou en proportion du chiffre d’affaires. »
Un décret d’application viendra préciser “les objectifs à atteindre, en fonction des catégories de produits, des exigences sanitaires et de sécurité, des spécificités des réseaux de distribution […] ainsi que des adaptations requises dans les pratiques des producteurs, des distributeurs et des consommateurs.”
Sujet à suivre de près même si l’échéance peut paraître lointaine.
La très forte croissance du marché 📈
Le marché se développe de façon très soutenue depuis 10 ans et ce phénomène s’est encore accéléré en 2021.
A priori c’est une bonne nouvelle pour tout vendeur de granulés.
Mais il faut savoir anticiper les conséquences.
La question à se poser pour s’adapter à cette situation est la suivante :
Comment pourrai-je vendre quand la consommation sera 50, 100% ou 200% supérieure ?
Et plus concrètement :
- Quel est l’impact sur mes besoins de stockage ?
- Aurai-je assez de place dans les années qui viennent pour encaisser cette hausse de la demande ?
- Quel est l’impact en termes de main-d’œuvre si je dois accélérer les rotations d’approvisionnement et gérer un volume largement plus élevé ?
- Me faudra-t-il plus de surface de vente ?
Pour résumer, avec le système actuel, pensez-vous pouvoir massifier les ventes tout en maîtrisant les coûts et la productivité ?
Conclusion : changer la façon de vendre le granulé de bois
Quel serait alors un processus de vente plus efficace ?
Première nécessité : pouvoir “sortir” le stockage du granulé des points de vente
Deuxième nécessité : éliminer les manutentions et la démarque
Troisième nécessité : se débarrasser de l’emballage plastique.
Quatrième nécessité : rendre les clients totalement autonomes dans leur acte d’achat
C’est exactement ce que permet le distributeur automatique de pellets Station Bois
Quels bénéfices obtiennent les vendeurs de pellet en s’équipant d’un distributeur automatique en vrac ?